Site icon Deloitte Société d'Avocats

Le Country-by-Country reporting : quels développements récents et évolutions à venir ?

Photo des locaux de l'OCDE - Château de la Muette

Après trois exercices de mise en œuvre pour les multinationales soumises à l’obligation de la déclaration pays par pays (CbCR), l’OCDE a publié en novembre et décembre derniers deux nouvelles mises à jour des instructions apportant des précisions et nouveautés limitées. Elle a surtout lancé le 6 février dernier, une consultation publique en vue d’un réexamen du CbCR dont les impacts pourraient être significatifs pour les multinationales.

Quelles mises à jour pour le CbCR ?

Pour rappel, en 2015 l’Action 13 du projet BEPS a notamment introduit le CbCR qui a été mis en œuvre dans la plupart des pays membres du Cadre Inclusif pour les exercices ouverts à compter du 01 janvier 2016. Les instructions relatives à la mise en œuvre de l’obligation sont mises à jour régulièrement depuis, et l’ont été de nouveau en novembre et décembre derniers au travers de deux mises à jour successives.

Les ajouts principaux concernent les points suivants :

A la marge, d’autres modifications ont été apportées, telles que l’inscription des montants négatifs pour les bénéfices non distribués dans la colonne correspondante du tableau 1, le recours possible à des montants arrondis pour le tableau 1 lorsque l’arrondi est raisonnable, ou encore l’obligation de dépôt d’une déclaration CbCR y compris pour un exercice inférieur ou supérieur à 12 mois.

Enfin, un document spécifique a été publié sur le site de l’OCDE et recense les erreurs les plus fréquentes relevées par les différentes administrations fiscales.

Des évolutions attendues

Alors que ces mises à jour apportent des précisions modestes sur le CbCR, des évolutions significatives sont attendues dans les prochains mois. La consultation publique lancée par l’OCDE en février dernier propose des mesures visant à étendre le champ du dispositif sans générer une surcharge importante de travail pour les multinationales soumises à l’obligation. Néanmoins, le simple abaissement du seuil contraindrait de nombreux groupes qui n’étaient pas soumis à l’obligation à mettre en œuvre ce reporting complexe.

Pour plus d’informations sur les propositions faites par l’OCDE, un article dédié est d’ores et déjà disponible sur notre blog en attendant les propositions définitives fin 2020.

 

 

Exit mobile version