Le 7 novembre dernier, les experts de Deloitte Société d’Avocats et de Deloitte Afrique francophone organisaient un Tax Campus Afrique pour leurs clients.
Cet événement a été l’occasion de dresser les principaux enjeux économiques et fiscaux des pays d’Afrique francophone.
Panorama de l’actualité fiscale en Afrique francophone
Décryptage pays par pays
Quelles sont les évolutions législatives des pays africains en matière de fiscalité ? Quelle actualité pour les contrôles fiscaux ou encore les prix de transfert ? Découvrez un décryptage pays par pays :
Décryptage zone CEMAC
La CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) connaît une actualité fiscale importante : l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation des changes.
Quels en sont les impacts pour les entreprises ?
Les experts de Deloitte Société d’Avocats et de Deloitte Afrique Francophone, vous proposent leur analyse :
Baromètre des CEO Afrique
En complément, retrouvez également le « Baromètre des CEO Afrique » en français ou en anglais, réalisé par les équipes de Deloitte et Jeune Afrique Media Group.
Menée auprès de plus de 120 dirigeants d’entreprises africaines sur leur perception des enjeux et des défis auxquels ils sont confrontés, cette étude révèle le niveau de confiance du secteur privé dans le dynamisme économique du continent.
Voici quelques points saillants de l’enquête :
Un haut niveau de confiance
73 % des CEOs expriment leur confiance en l’avenir économique du continent africain. Près de 2/3 d’entre eux confirment d’ailleurs leur volonté d’investir et d’étendre leurs activités à d’autres pays du continent dans les deux prochaines années. La création de la Zone continentale de Libre Echange (ZLE) renforce cette dynamique puisque 80 % des dirigeants interrogés la considèrent comme un levier de croissance potentiel pour leurs activités.
D’après l’étude, dix pays se révèlent particulièrement attractifs : la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Kenya, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal et la Tunisie.
Principaux obstacles à la mise en œuvre de la stratégie
Concrètement, l’étude révèle que les dirigeants sont parfois freinés dans la mise en œuvre de leur plan stratégique. Ces derniers identifient le climat des affaires, la sécurisation des ressources humaines et les contraintes financières comme étant les principaux obstacles à surmonter.
Solutions stratégiques des CEOs
En réponse à ces défis, les dirigeants privilégient la diversification géographique de leur activité et de leur business model. De même, ils s’appliquent à renforcer l’agilité de leur organisation grâce à la mesure d’impact et en réalisant des expérimentations de type proof of concept.
Accéder à d’autres sources de financement pour surmonter l’aversion au risque des financements traditionnels et stimuler le dynamisme de l’économie
L’étude démontre le manque de solution de financement mettant en difficulté les entreprises. La majorité des investissements sont réalisés sur fonds propres. Seuls 24 % des investissements sont financés par des prêts bancaires. Le partenariat avec un fonds de capital-investissement ou une société étrangère représente, pour 1/3 des CEOs, une solution de financement.
Un défi technologique et humain pour le continent africain
Le Capital Humain est un enjeu majeur pour accompagner le développement des entreprises. Ainsi, 63 % des dirigeants interrogés considèrent la gestion des emplois et des compétences comme un rôle clé pour leur département RH, le défi étant de fidéliser les talents mais également de les acquérir. 85 % des CEOs africains se déclarent d’ailleurs satisfaits de leur capacité à attirer des cadres supérieurs.
Enfin, l’évolution technologique représente une opportunité certaine pour les dirigeants et fait partie intégrante de leur stratégie. Ils sont plus de la moitié à reconnaître que leur activité est impactée par les nouvelles technologies. L’intégration de ces dernières au sein des entreprises, semble plutôt déséquilibrée sur le continent. En effet, 50 % des CEOs déclarent avoir intégré des applications mobiles dans le quotidien de leur activité, ils sont cependant moins de 10 % à travailler avec des solutions intégrant l’IA, la blockchain ou encore la robotique.